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Quand les oiseaux s'étaient tus

Quand les oiseaux s'étaient tus

Fred Houel

Thriller de 450 Pages.

Port Scott mars 2017.

Un promontoire de basalte noir perdu dans les eaux de l’Antarctique, un monde de glace et de roche battu par les vents et la mer, qui s’enfonce chaque jour un peu plus dans la nuit.

Ici reposent les membres de l’expédition Scott, décédés dans leur tentative de rallier le pôle.

Seuls Jim et Thorn, les gardiens du phare y affrontent les rigueurs hivernales, retranchés dans une complète solitude.

Lorsque Thorn trouve la mort dans un accident, Jim doit s’organiser en attendant l’équipe de secours.

À leur arrivée, les secours ne retrouveront de Jim qu’un cadavre aux membres disloqués et un journal halluciné.

Commence alors pour le capitaine de police Brad Morney et la jeune docteure Mary Seurley une sombre enquête où planent les angoisses délirantes du récit posthume de Jim. Un huis clos infernal où se déchaîne la violence des personnages, plongés dans un univers hostile et mystérieux.

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Éditeur : Editions Du Masque (Lattés) Langue : français
Genre : Policier et Suspense Sortie : 17 mai 2017
Sous-genre : Thriller

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Biographie

Fred Houel

Une histoire s'inspire souvent du hasard. Des morceaux de soi sur un bout de verre bleu, une pièce qui tourne sur un coin de table, une idée soudaine; qui vous transperce, souterraine et lumineuse.

Rien ne me destinait à l’écriture, sauf que j’ai toujours aimé les histoires. Enfant, j’habitais des châteaux de papiers, et parmi ces bouquins qui s’empilaient dans le plus grand désordre de ma chambre, Gary, Giono et Djian sont devenus des compagnons de route inséparables.

Et puis je me suis mis à raconter des histoires moi aussi. Dans les territoires urbains, commodes et oppressants, jusqu’aux terres désolées de l’antarctique, de glaces et de solitudes; j’ai trempé la plume dans mon imaginaire. L’imaginaire est notre liberté. Dans un monde où l’on tente trop souvent d’étouffer sa voix, la fiction est un contrepoison. Et bien sûr, la fiction est un mensonge, mais un mensonge qui n’a d’intérêt que lorsqu’il est sincère.

Je crois qu’il faut écrire des livres qui nous ressemblent, de drôles d’histoires, des tendres et des terribles, pleines d’espoir et de tragique. Qu’importe, tout ce que j’aime est là ; vous raconter une histoire.

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Extraits

Le rêve de Jack

Le rêve de Jack

Un jour, le ciel s’était écroulé dans l’eau. Tout ce qu’un marin avait au dessus de la tête avait basculé en l’espace de quelques instants. Il avait vu tournoyer les nuages gris acier, boursouflés de vents déchaînés, il avait vu tanguer des pans entiers de ciel qui se déchiraient en lambeaux de brumes aveugles. Et tout s’était cassé la gueule dans...

L'avis des lecteurs

J'ai adoré. Huis-clos à -40°, le frisson est garanti et c'est vraiment bien écrit, comme un scénario de film (çà rendrait génial!). Merci pour la touche belge de Ghinzu. Vivement le prochain! A. D.

Avec Port Scott je me prends des ascenseurs emotionnels. J'ai lu ou entendu quelque part que les gens oublient ce que vous avez dit, qu ils oublient ce que vous avez fait mais qu ils n'oublient jamais comment vous les avez fait se sentir.  Je rejoins cette pensée. Au fil des pages j ai dû malgré moi me laisser entraîner au coeur, de la surface d'une banquise au profondeur de l'humain.  Un écosystème en synergie où la beauté est omnipresente dans son intime mystère. Je vais de tensions en tendresses comme ces personnages...ils m entraînent dans leur sillage.  Et c'est tellement bon! Je ressens un plaisir depuis longtemps oublié...le plaisir de quelque chose qui fait du bien, l'envie d y revenir et l'impatience qui l'accompagne.  Bientôt la fête sera finie et je ne peux en retenir l'échéance.  Il n y a pas de suite. Il faut que je me l'ancre dans la tête.  Je me sens comme une enfant a qui on a jamais raconté d'histoire.  Seul le sacré a ma reconnaissance et ce livre y donne  accès. La beauté s' accompagne de douleur, bien plus douloureuse que l'horreur à laquelle nos corps en defense mettent fin. Cette histoire mon corps s'en remplit, je sens mes veines et mes cellules qui s'espacent, je les sens physiquement.  Tout ce qui pourra être dit sur ce livre m'indiffère. Il m'a touché comme une fleur dangereuse. Il a bousculé le ciel et la terre. Jamais les guerres n'auront ce territoire d'antarctique parce qu'il reste inconnu et préservé de la plupart. Je me cache, ce livre me met au monde. E. C.

J'ai lu Port Scott en pdf, et qu'est-ce que je l'ai aimé, dans mon coin. Qu'est-ce que c'est bien écrit, je l'ai lu comme ça dans le noir quand tous les autres dormaient, à la lumière de l'écran. Et c'était une révélation. M.G

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Vidéo

Teaser Port Scott

Voici un petite vidéo qui donne une idée de l'ambiance qui régne à Port Scott!

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